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Encore une fois, depuis le début de la saison, le TTO propose un spectacle sortant de l’ordinaire. Déjà, en lisant le titre « Arnaque, Cocaïne et Bricolage », je me demande où je vais mettre les pieds. L’accroche du théâtre se veut rassurante en décrivant cette pièce comme « une version moderne des Tontons Flingueurs revus par les frères Coen ».

Malheureusement, dès la fin du premier tableau, les dialogues ne provoquent pas d’hilarité chez moi, contrairement au reste du public. Les personnages sont beaucoup trop caricaturaux pour que je m’y attache et le texte ne me fait penser qu’à un dictionnaire des synonymes des différentes expressions argotiques dont l’auteur a voulu montrer sa connaissance extensive et exhaustive.

J’entraperçois une lueur d’espoir quand le comique de situation et de répétition me font esquisser un sourire, mais ce n’est que de courte durée. La seule chose que j’attends avec impatience et qui ne m’ennuie pas est encore la musique, entraînante et collant à merveille à l’ambiance voulue.

Patrick Ridremont, l’acteur le plus connu de la troupe, cabotine à souhait et en finit par surjouer, peut-être conscient du faible attrait de la pièce, les autres acteurs étant souvent faux, ou même à côté de la plaque.

Finalement, je me retrouve complètement déconnectée du reste du public, en me demandant quel est bien ce second degré que tous semblent avoir trouvé, mais qui, pour moi, fait bien défaut à cette pièce pourtant bien achalandée.

Adeline Delabre et Loïc Smars

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