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Auteur : Molière

Résumé : Avec Tartuffe, Molière livre une satire grinçante de toutes les hypocrisies, satire qui fait mouche et qui, 300 ans plus tard, reste toujours de mise. Nous avons tous souffert à vif de l’hypocrisie, de la trahison en amitié. Molière n’est pas un vigile de la bonne pensée, il ne met pas en garde, ne «dénonce» pas. Il risque, il s’expose, il combat l’imposture encore et toujours, et nous convie, par le rire, au grand mépris des bassesses humaines.
Marion Bierry
Distribution : Claude Brasseur, Patrick Chesnais, Chantal Neuwirth, Beata Nilska, Emilie Chesnais, Julien Rochefort, Arnaud Denis, Marcel Philippot, Guillaume Bienvenu, Roman Jean-Elie, Alice De La Baume et Jacqueline Danno

Mise en scène : Marion Bierry
Décors : Nicolas Sire
Costumes : Marion Bierry, Virginie Houdinière
Lumières : André Diot
Assistant mise en scène : Denis Lemaitre

Chronique :

Le Tartuffe est l’une des pièces les plus connues de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière. Maintes et maintes fois jouée, elle a traversé les âges tout en gardant son éternelle jeunesse. Le Théâtre de Paris nous offre une représentation au casting alléchant avec Claude Brasseur dans le rôle d’Orgon et Patrick Chesnais dans celui du Tartuffe qui joue pour la première fois avec sa fille Emilie interprétant quand à elle le rôle de Marianne.

Le décors de ce spectacle qui se joue encore actuellement au Théâtre de Paris est sobre, ne laissant que peu de place à la fantaisie, entre chaque scène les pièces se modulent et laisse place aux acteurs du soir.

Pour en revenir au spectacle, j’ai été, il faut bien l’avouer, un peu déçu à la sortie par celui-ci. La date de fin approchant, une impression de lassitude de la part des acteurs m’est apparue, personnages tantôt surjoués, tantôt fatigués j’ai eu beaucoup de mal à comprendre l’entièreté des textes qui nous étaient contés. Un rôle néanmoins à attirer toute mon attention, celui de Dorine, la servante interprétée par Chantal Neuwirth. Fraîche, dynamique, avec une bonhomie et un fougue de damoiselle, Chantal Neuwirth donne du rythme à la pièce tout en ne prenant pas le 1er rôle du spectacle,  une bouffée d’oxygène au milieu de ce récital  connu mais toujours au combien difficile à suivre de part la richesse de son vocabulaire.

Les acteurs tiennent parfaitement leur rôle mais l’on regrettera que le spectacle soit aussi proche de l’original ne laissant que peu de place à une interprétation plus moderne, avec un casting pareil je m’attendais à plus d’originalité, d’excentrisme   et de loufoquerie qui pourrait donner à la pièce une seconde jeunesse.

Flips Lionel

 

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