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« Le voleur d’ombre » est le 11ème roman du désormais célèbre Marc Lévy, paru il y a tout juste un an. Comme à son habitude, l’écrivain nous offre son roman annuel, un peu avant les vacances d’été afin de combler les moments de farniente au soleil. Les lecteurs, qui sont, il faut bien l’avouer, essentiellement des lectrices, connaissent l’univers des romans de Marc Levy et son petit côté fantastique et surnaturel qu’il conservera dans ce roman.

Il nous entraine cette fois dans l’univers d’un petit bonhomme de 12 ans, timide et perdu dans sa nouvelle école. Au détours d’une conversation avec le concierge il va se rendre compte qu’il est différent, qu’il a un « don ». Lorsque son ombre se superpose à celle de son voisin, il perçoit les secrets, les pensées, le passé de celui a qui il vient de subtiliser l’ombre. Au départ, effrayant, ce don va devenir un allié qui lui permettra de comprendre et d’aider les gens qui l’entourent. Luc, son meilleur ami, Elisabeth la plus jolie fille de l’école, Marques son pire ennemi, Yves le concierge et bien d’autres sont toutes des personnes qui partageront une partie de la vie de notre héros et qui verront la leur être chamboulée par cette part de magie qui semble si réelle lorsqu’elle sort de la plume d’un fameux Marc Lévy.

Ce petit garçon, ce voleur d’ombre n’a pas de prénom, probablement pour laisser au lecteur la possibilité de s’identifier encore plus à ce personnage. Il faut admettre que cette constatation n’est pas une évidence, cela ne gêne absolument pas au point qu’il est possible d’avoir lu l’entièreté de l’ouvrage et de ne s’en apercevoir qu’au moment de se pencher sur sa critique.

Un narrateur enfantin qui fait appel à des souvenirs que tous les lecteurs ont un jour connus dans leurs vies : le premier jour dans une nouvelle école, un amour secret pour la plus jolie fille de la classe, une amitié sincère avec un copain d’école. Communs !? Oui car le cadre est réel et banal, mais dès les premières pages, il faut laisser son imagination prendre le relais et admettre qu’une ombre est une entité propre et qu’elle peut penser, parler, se mouvoir sans pour autant que son propriétaire ne le fasse. Cela ne vous rappelle-t-il pas un fameux enfant volant tout droit sorti du pays imaginaire qui avait perdu son ombre ?

L’imagination est le terrain de prédilection de notre auteur et la lecture de ses œuvres n’est possible qu’à la condition suivante : il faut prendre pour acquis les règles définies dans le livre. Qu’il s’agisse d’un fantôme, d’un robot ou d’une autre époque… tout doit être admis !

Au fil de son enfance, notre héros va rencontrer différents personnages qui apporteront chacun sa pierre à l’édifice de sa vie. Deux valeurs sures, un ami et sa maman, les deux piliers de sa vie qui nous offrirons la palette d’émotions la plus large. De la joie à la tristesse, ce livre vous fera rire aux éclats et pleurer à chaudes larmes.

Les deux derniers livres de Lévy ont été fort critiqués et décevants selon la majorité des retours que nous pouvons lire sur la toile. Il fallait absolument qu’il assure sur ce roman là pour garder la première place au hit parade des romans préférés du début d’été, d’autant plus qu’il est talonné depuis 6 ans déjà par le talenteux Guillaume Musso qui a conquis le cœur de beaucoup de lectrices. Attention Marc, la concurrence est dure et les lectrices de plus en plus exigeantes.

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