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Nous débutons ce deuxième jour de festival, sold-out lui aussi, sous un grand soleil. Des distributeurs de crème solaire sont disponibles gratuitement un peu partout sur le site d’Ecolys mais rien ne peut lutter contre la chaleur qui monte encore d’un cran quand FUGU MANGO s’installe sur La Place des Arts.

© Jeremie Piasecki

Avec leur nouveau single « Troposphère« , l’ambiance décolle immédiatement ! Le public danse et se mélange sur leurs airs métissé entre afro-pop et electro. Le groupe se distingue par son dynamisme et sa multitude d’instruments et la justesse avec laquelle il évolue sur scène. Chacun de ses membres s’éclate et on en redemande !

© Jeremie Piasecki

À la Casa, celles et ceux qui étaient plus « D’Humeur Talons Hauts », pouvait retrouver ANNE DEVILLE. Si, pour beaucoup, un accordéon est une invitation à la danse, entre ses mains l’instrument nous pousse à la réflexion.

NSANGU prend le relais pour nous bercer, comme elle l’a été elle-même, de variété française. Dans son single « 00H43« , la chanteuse se livre sur son envie « de toucher les étoiles à la poursuite de mon idéal » et c’est tout ce qu’on lui souhaite.

© Jeremie Piasecki

À sa suite, NEJ vient nous démontrer l’étendue de ses capacités vocales. Les bras se lèvent mais ce n’est pas pour lancer des « SOS » (titre de ses 3 premiers EP), tant elle a voix au « Chapitre« . Entre pop et R&B, l’auteure-compositrice trace sa route avec force et passion.

DORIA D revient aux Solidarités et les festivaliers sont plus que ravis de la revoir ! Elle nous présente son nouvel album « Je cherche encore« , sorti cette année. En 2022, lors de son dernier passage sur le festival, elle nous confiait qu’elle s’était beaucoup plus écoutée pour l’écrire. Et on le ressent, chacun de ses morceaux est un petit bout d’elle-même qu’elle a mis en musique. Entre rock et sensibilité à fleur de peau, un peu torturée mais toujours bienveillante, on la retrouve authentique. Un clair-obscur qui met des étoiles dans les yeux et le coeur de ses fans, venus en masse pour vivre avec elle ce condensé d’émotions. Un moment « Hors Tempo« , suspendu dans une bulle où chacun profite et existe tout simplement.

© Jeremie Piasecki
© Jeremie Piasecki
© Jeremie Piasecki

PIERRE DE MAERE prend place sur scène pour le plus grand bonheur de « ses amours ». Il a appelé son album « Regarde-moi » et c’est chose faite, son public n’a d’yeux que pour lui. Changement de tenues, tendresse et karaoké où il laisse ses fans prendre le micro, on le sent très proche de sa communauté.

Les membres de MAGIC SYSTEM viennent réchauffer l’ambiance malgré la pluie battante qui tombe sur Namur. Les corps sautent et se déhanchent, et nul besoin de chorégraphie. La foule se laisse porter sur des airs qui accompagnent les meilleures soirées depuis plusieurs années déjà.

ETIENNE DAHO chante sous la tempête mais à l’abri de la pluie à la Casa, vos bourlingueurs découvrent les baroudeurs de CHOOLERS DIVISION pour un moment de Hip-Hop expérimental. Si le groupe est né d’une rencontre improbable, le résultat ouvre sans équivoque l’horizon des possibles et prouve qu’en terme d’inclusivité, la musique ne connait pas de frontière.

Bien que MIKA soit la tête d’affiche du jour, c’est avec RIDSA que nous décidons de clôturer ce samedi. Si l’humidité s’est imprégnée dans la moindre fibre de nos habits (et de l’être tout entier de votre chroniqueuse), les accords latinos qui résonnent sur la scène P&V ont su faire briller le soleil à travers les nuages et la nuit qui tombait.

© Jeremie Piasecki

Nous prenons alors la route pour une nuit qui, bien que courte, rechargera nos batteries pour vivre à fond, la dernière journée de festival !

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