0 00 3 min 12 ans 1907

Le monde tel que nous le connaissons n’existe plus.
Balayé par un virus transformant hommes, femmes et enfants en morts-vivants. Le peu de survivants ajoute une couche à cet enfer terrestre.
Comme seule réplique, nos chers dirigeants utilisent les armes de destruction massive. Ils bombardent les grandes villes à l’arme nucléaire.
Dans ce décor apocalyptique, un pilote de chasse rédige son journal.
Jour après jour, l’on suit sa survie. Tantôt empli de désespoir ou à l’inverse, de confiance en un avenir digne de ce nom.
Dès le départ je n’ai pas pu m’empêcher de penser au « Je suis une légende » de Richard Matheson.
Du reste, l’auteur ne manque pas d’y faire allusion.
Notamment quand notre héros visionne de vieux films, il tombe, bien entendu sur « Le survivant », la première adaptation cinématographique du fameux roman de Matheson avec Charlton Heston.
Je ne parle pas de la pâle copie avec Will Smith. Intéressant, mais sans saveur.
L’auteur est un militaire. Ce n’était pas tellement difficile à le deviner.
Notre héros dont on ignore le prénom a tous les ingrédients du parfait militaire. Son pragmatisme et sa façon de gérer sa situation et ses besoins est typique d’un soldat.
Sa ténacité à tenter de renouer un lien avec d’autres survivants, mes aïeux ! D’un suspense haletant.
Et force est d’avouer que ce survival se dévore (je sais, c’était facile) de bout en bout sans jamais décrocher.
J’ai été subjugué par la manière dont notre héros s’emploie à survivre, à épier le plus petit signe d’activité ennemie ou amie par les meurtrières qu’il a creusées sur sa maison.
Jusqu’au jour où il est contraint de quitter son refuge.
Là, le récit prend une tout autre tournure et redouble d’intensité.
En deux trois mouvement, notre héros se mue de simple voyeur en une proie en cavale.
Un excellent récit qui se termine en …
Ben ça, je ne vous le dirai pas. Non mais !

Il est évident qu’il faut apprécier les films de Georges A Romero et autres Peter Jackson (Bad Taste, Brain Dead) et Lucio Fulci pour ne citer qu’eux pour lire ce roman.
Ben oui, ceux qui n’aiment pas les morts marchant bêtement en se repaissant de chairs humaines n’ont rien à faire ici.
Avec ceci, je vous souhaite un bon appétit.

Chroniques de l’Armageddon par J.L. Bourne, traduction Julien Drouet, Éditions Éclipse

Freddy François

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