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Con Nichon Aaaa ! Eh oui, je vous reviens encore une fois des lointaines contrées d’Asie pour entamer le compte-rendu de la journée de mardi ! Et quelle journée ! Autant lundi soir le Bifff avait des airs de daube-land, autant mardi était la journée des bons films !

J’entame ma journée avec Mural. Bon, je me dis quand même « il a intérêt à être bon parce que je pourrais pas enquiller 3 daubes asiatiques d’affilée » donc c’est quand même avec une certaine appréhension que je rentre dans la salle. Mais je me retrouve scotché devant l’écran comme une grande partie de la salle. Mural est une très belle histoire d’amour (eh oui, qui a cru qu’au BIFFF, on cherchait toujours à choquer les gens ?) sur fond de légende chinoise. Ajouter à cela des effets spéciaux très corrects et des décors fantastiques, en plus d’une pléthore de belles asiatiques et nous avons un très beau film, qui ne m’a ennuyé à aucun moment. Premier film de la journée réussi : CHECK

Après quelques verres de vodka pomme (fabrication maison s’il vous plaît!) et une cigarette bien méritée, je m’assieds dans la salle avec grande impatience. Effectivement, Carré Blanc, est LE film que j’attendais de voir depuis le début du festival. Et je ne serai pas déçu ! Même si le film n’est pas très long (77min, ce qui en fait presque un moyen métrage plutôt qu’un long), il arrive à me captiver du début jusqu’à la fin. Au moins ici, le contemplatif est utilisé à bon escient afin de créer une atmosphère malsaine. La violence est très présente tout au long du film. Si la violence n’est pas toujours physique (bien que, quand elle l’est, ça pète), elle est surtout psychologique et très prononcée. On y assiste à une critique le la société et de la tournure qu’elle peut prendre.

Vous ne connaissez pas l’histoire ? Dans un monde déshumanisé, Philippe et Marie, deux orphelins, grandissent ensemble. 20 ans plus tard, ils sont mariés. Philippe est un cadre froid et implacable. Marie assiste impuissante à ce qu’ils sont devenus l’un pour l’autre: des étrangers. Leur destin bascule lorsque Marie décide de braver le système pour préserver ce qu’il reste de leur amour.

Vous voulez que je vous dise ? Allez le voir ce film ! Il ne vous laissera pas indifférent. Seul bémol, ce n’est pas du tout un film fantastique.

Bon après encore un peu de vodka pomme est des œufs en chocolat, je pars à une réunion, je qui fait que je rate les deux films suivants ; Tormented et Eliminate Archie Coockson, mais en lisant les introductions, je me dis que finalement je ne rate pas grand chose.

Heureusement, je suis à temps pour le dernier film de la soirée : le dernier Troma, Father’s Day ! Ça fait une éternité que je n’ai plus vu de Troma digne de ce nom alors je suis plus qu’excité de voir le film. Et je ne suis pas déçu. Vous vous souvenez de la recette pour un bon film gore ? Des acteurs moyens, voir mauvais (check), de l’humour tant noir que ridicule (double-check), du sang, des boyaux, de la rate et du cerveau (check!) Nous recevons ces éléments en abondance durant ce gore désopilant, qui a su trouver les moyens de nous faire rire à nous (les hommes) tout en donnant la nausée aux femmes, et inversement.

Le film part un peu dans tous les sens, sans trop s’égarer de son histoire. Sauf une baisse de régime un peu avant la fin, Father’s Day garde le rythme. Si le film n’a pas du tout coûté cher (10 000 dollars), il en parait beaucoup plus, grâce à un style très grindhouse. Petite surprise pour vous : Lloyd Kaufman fait une apparition amusante dans le film !

Amis du sang, de l’absurde et de l’extrême, ce long métrage est pour vous !

Michael Heiremans

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