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En ce dernier jour de BIFFF pour nous, nous devons assister à la soirée « danoise » du BIFFF. Le cinéma danois c’est tout de même deux gagnants du BIFFF (« Les Bouchers Verts » ou « Adam’s Apple »), c’est aussi la patrie du film « Festen » ou du réalisateur Lars Von Trier. On trouve ce soir, un slasher espagnol, deux thrillers danois et un film d’animation scandinave.

Déjà la dernière soirée, la soirée des adieux, des « à l’année prochaine », etc. Pour bien commencer, on nous sert un slasher hispanique à la sauce 3D. Je ne suis pas sûr de faire le voyage mais conscience professionnelle oblige, je pénètre dans la salle.

Concernant le slasher en lui-même, peu de choses à dire, c’est bateau, amateur et pas très au point. L’intrigue est assez ennuyante et ressemble plus à un travail d’étudiant qu’à un projet professionnel. Concernant la 3D, encore moins de choses à signaler. Si ce n’est un ou deux plans, j’ai regardé le film sans les lunettes. Faudrait-il rappeler que dans les autres périodes historiques de la 3D au cinéma, les moments où la période 3D commence à faire un flop, c’est quand elle est sur-utilisée inutilement dans des films de genre ? A moins que James Cameron continue à nous faire croire le contraire. En attendant, la 3D au BIFFF, ce n’est pas un contrat rempli. Mais c’est bien la faute des films qui exploitent la 3D à tort et à travers.

Ensuite, « Beast ». Alors, » Beast », c’est l’histoire d’un couple de masochistes plus ou moins amoureux qui vont toujours revenir l’un vers l’autre et tendre à se détruire. Premier film danois de la soirée, « Beast » ne convainc malheureusement pas. Très lent, très étrange et finalement très peu digne d’intérêt. Contrairement à notre slasher précédent, il ne nous tiendra pas en haleine par des scènes d’action haletantes (ou presque). Peut-être plus à propos de le regarder dans notre salon, loin de l’ambiance BIFFF. En tout cas, j’ai vite abdiqué et j’ai quitté la salle prestement.

La soirée n’est pas finie ! Et on continue dans le cinéma danois avec « ID:A », un thriller et son concept de « j’ai perdu la mémoire, je dois faire quoi maintenant ? » Sans atteindre des hauteurs cinématographiques extrêmes, après avoir subi la première partie de soirée, on est content d’avoir un film où il se passe quelque chose d’intéressant. Malgré un scénario pauvre, on se prend au jeu de l’actrice principale (Tuva Novotny) et de son charisme servant très bien le film.

La fin de soirée nous sauvera le tout et nous replongera dans notre amour du cinéma danois : « Ronal The Barbarian », film d’animation décomplexé pour adulte. Ronal, le spéculoos de combat, qui faisait tache dans la tribu de gros balèzes en string, est le seul rescapé d’une razzia du méchant de service. Accompagné d’une compagnie de héros (un barde débile et métalleux, une castagneuse maso et hystérique et un elfe métrosexuel tendance gay pride), il va essayer de sauver tout ce beau monde.

Techniquement efficace, « Ronal The Barbarian » peut aussi compter sur un humour en dessous de la ceinture horripilant. On se fout de la gueule de tous les blockbusters avec des barbares et on fait péter tous les codes de l’animation actuelle. Seul reproche à faire : c’est beaucoup trop court, et certains personnages ou histoires mériteraient un développement plus approfondi. Finalement, on aurait aimé prolonger cette bonne séance de rires !

Bon je rend l’antenne. On vous prépare un beau petit article de fin et on se dira à l’année prochaine.

Loïc Smars

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