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Le 31ème Festival du Film Fantastique de Bruxelles 2013 a commencé en ce 2 avril dans ses nouvelles installations du Bozar à Bruxelles.

Tout ce que l’on peut constater après 31 ans, c’est que les choses ont bien changées depuis les séances sympathiques du Passage 44 dont ne subsistent à l’heure d’aujourd’hui que les célèbres : « La porte ! » et « Ta gueule ». Il faut bien l’avouer, le festival a évolué et est aujourd’hui le Festival de cinéma dont le prix d’entrée est le plus cher de Bruxelles, finie l’époque de la démocratisation de l’art du spectacle comme préconisée dans les statuts de l’association sans but lucratif PEYMEY DIFFUSION et bienvenue aux nouveaux riches qui pourront se permettre une entrée à 9€ la séance. Notons tout de même l’effort des organisateurs à rendre l’événement démocratique, les étudiants ne paieront que 8€ la séance soit 70 centimes de plus seulement qu’un ticket dans un Kinépolis, et oui le festival fantastique cela « paie ». Organisé maintenant au Bozar pour les cinq prochaines années, un changement de salle qui n’aura eu aucun impact sur les prix selon les organisateurs (par nostalgie je me permets de vous mettre un lien vers les prix de 2012, je n’ai  pas voulu aller chercher plus loin pour ne pas salir le festival).

En tout cas je remercie particulièrement les organisateurs du Festival du Film Fantastique de Bruxelles pour le service et la reconnaissance apportés au Bourlingueur du Net. Présent depuis 1999 sur le festival, une époque qu’une bonne partie des journalistes accrédités ne connaissent pas, cette année nous sommes une presse de classe B à savoir la catégorie des personnes n’ayant pas fait assez de comptes rendus de la dernière édition que pour profiter du système méritocratique mis en place par les organisateurs. Nous avons voulu en savoir plus sur le système méritocratique en question et nous sommes permis de retrouver l’article proposé par la Dernière Heure Les Sports en 2012 (plus grand journal belge francophone en terme de tirage) afin de le comparer à ceux écrits par l’équipe du Bourlingueur . Je reste admiratif devant ce système méritocratique à la belge envié dans tous les pays du monde…

Nous sommes désolé de devoir vous annoncer que le public du Bourlingueur du Net n’est plus le bienvenu sur le festival où du moins n’est plus le public cible de celui-ci, en effet les organisateurs préfèrent des gens avec un peu plus de moyens, on ne fera pas avancer le cinéma belge avec des pauvres, autant que cela soit clair !

 

Compte rendu du 02 avril 2012 :

Avec toutes les difficultés que cela nous a créées, notre accréditation ne nous permettant que de remplir les salles vides de l’après-midi, j’ai réussi à négocier une place pour le film : The Imposter…

Ne vous inquiétez pas, pour le festival de Cannes, je n’aurai pas ce genre de problème.

D’une durée de 1h39 minutes ce film britannique avait attiré mon attention lors de la lecture du programme, tiré d’une histoire vraie autour du personnage de Frédéric Bourdin, il nous promettait une bonne soirée cinéma. Malheureusement pour nous, ce film sera à classer dans la catégorie des mauvais films de la journée. D’une longueur ennuyeuse avec que peu de rebondissements, le scénario nous propose un résumé d’une enquête ratée des services d’immigration américaine. Heureusement pour les organisateurs, il y a toujours un public qui rend le film moins pénible car oui le BIFFF c’est avant tout un public qui a fait la réputation du festival, on ne peut pas dire que se soit réellement la programmation en elle-même. Nous remercions les étudiants qui avaient fait le déplacement et qui cette semaine auront un peu moins dans leur assiette, un navet vaut mieux qu’un steak… comme dit le dicton méritocratique.

Le film n’est pas encore sorti en salle, selon moi, il ne risque pas de l’être, aucun cinéma n’osera demander 9€ pour voir ce film…

 

En ce qui concerne le film qui était projeté dans la salle CINE 1 du BIFFF à savoir Byzantium, une critique plus complète sera disponible prochainement… Heureusement nous avons pu voir le film grâce à la société de production CINEART

C’est ici que se referme le premier résumé du BIFFF 2013, nous avions prévu de vous présenter les méandres du festival nouvellement installés au Bozar via un petit reportage photo mais pour ne pas perturber le système méritocratique mis en place, je laisserai la presse professionnelle (oui celle qui est payée pour dire du bien des événements qu’elle sponsorise) s’en charger, il ne faudrait quand même pas que des amateurs dénaturent l’essence même de leur profession…

 

Pour info à qui de droit :

Le Bourlingueur du Net c’est +- 400 articles par an fait par +- 100 personnes bénévoles, à maintes reprises des gens ont du prendre congé pour suivre certains événements, je les en remercie. Le Bourlingueur du Net c’est également, depuis 1999, 11 millions de visiteurs pour un peu moins de 50 millions de pages vues et ce autofinancé. Peu de groupes de presse « méritocratants » peuvent s’en targuer. Le Bourlingueur du Net est également le premier site internet créé dans le domaine culturel en Europe francophone, il est probablement le seul site internet belge encore en vie et qui diffuse de l’information sur la culture belge partout en France et en francophonie, il est également le seul à ne pas venir faire le frotte manche auprès d’une instance officielle pour obtenir quelques centaines d’euros de récompense.

Je remercie et reste toujours en admiration devant votre système méritocratique !

J’espère que mon article aura été suffisamment professionnel, rigoureux et objectif.

 

Source :

Pour les informations concernant les prix inchangés depuis 10 ans, Serge Dero.

Pour le système méritocratique, la personne en charge de ce système.

 

  

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