0 00 5 min 2 ans 770

Encore un jour se lève, non pas sur la planète France, mais sur le parc d’Enghein. Et pas n’importe lequel car c’est déjà le dernier du festival… Mais hauts les cœurs! C’est une raison de plus pour en profiter à fond.

Si nos vadrouilles nous tiennent un peu éloignés des scènes ce dimanche matin, rien ne nous empêche cependant de trépigner d’impatience devant la Tour à midi pile. Bien que « trépigner » ne soit pas le plus approprié des termes vu que nous sommes absolument tous assis bien sagement, toutes générations confondues. Qui est le magicien capable de non seulement rassembler tous les festivaliers au même endroit mais surtout de les maintenir aussi calmes? HENRI DES, bien sûr! Pas besoin de formule magique, en quelques notes, le sort est lancé … Des plus petites têtes blondes aux plus âgés des cheveux blancs, nous voilà retombés dans nos plus beau moment d’enfance. Qu’elles soient chantées de mémoire par les uns ou répétées avec vigueur par les autres, pas de doute: les paroles résonnent de génération en génération.

© Jérémie Piasecki

À 14h, c’est le groupe allemand FLEUR qui pousse sur la scène de la Tour. Ses musiciens et sa chanteuse semblent eux aussi près à nous ramener en arrière. Mais cette fois, nous parlons d’un saut d’une cinquantaine d’années qui nous propulse tout droit dans les années 70. Des chansons françaises qui ont la particularité d’avoir été écrites sans que leurs compositeurs ne parlent pas la langue. Vous trouvez ça étrange? Et si je vous disais que le seul petit accent à transparaître tire plus vers l’anglais? Original et rafraichissant, sous un soleil pareil, le public en profite!

© Jérémie Piasecki

Pour nous par contre, pas le temps de lambiner et direction la Guinguette pour FRIDAY FRIDA. Des jeunes femmes talentueuses qui ont fait de leurs voix leurs plus beaux instruments. Un moment de cover accapella qui revisite le genre. Dans un registre bien différent, nous retrouvons ensuite CÉDRIC GERVY. Et retrouver est le verbe adéquat car sans lui LaSemo ne le serait pas vraiment. Sans chichi, sans prétention, sans faux-semblant, il nous réclame une minute de boucan, pour lui comme pour nous, le silence a trop duré! De sa reprise 2022 de « Bonne année » à sa réadaptation des grands morceaux de variétés françaises, il dépeint la réalité de notre actualité avec humour. Dire en musique ce que tout le monde pense tout bas.

© Jérémie Piasecki


Quand arrive 18h30, vient aussi l’heure d’un hommage. Un hommage au voyage, un hommage à la culture d’un peu partout, un hommage au monde. LADANIVA nous offre une aventure ethnique surprenante en ramenant sur scène un peu de l’Arménie, un rien de la Serbie, un soupçon de La Réunion et même une pincée de la Russie (et en reggae qui plus est)! 

© Jérémie Piasecki

Un battement de cils plus tard, nous voilà les yeux grands ouverts devant la scène du Château. BEN MAZUE termine sa tournée avec sa première fois à LaSemo. Une randonnée musicale au plus profond des sentiments avec des textes humbles et qui, bien que personnels, font écho pour plus d’un festivalier. Il adapte ses chansons à la scène et offre à ses fans une expérience différente de ses enregistrement studio. On adore!

© Jérémie Piasecki

À absolument découvrir en Live eux aussi, voici KLISCHEE. Une énergie folle et des artistes infatigables. De chorégraphies frénétiques en reprises du tonnerre, ils rendent la foule folle. La Tour en tremble presque! Ils espèrent revenir vite faire danser Enghien et nous aussi!

© Jérémie Piasecki

Dernier groupe de la soirée pour nous qui devons reprendre la route, CHICO TRUJILLO et sa multitude de membres clôturent notre festival à grands coups de trompettes. Ça bouge dans tous les sens et ça ne nous donne qu’une seule envie, revenir l’année prochaine!

© Jérémie Piasecki

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *