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Cette neuvième édition s’ouvre dans un nouveau cadre : Ecolys, à la bordure de Namur. Et qui dit nouveau site, dit évidemment nouvelle mise en place ! La Grande Prairie d’un côté, la Plage de l’autre et au coeur du festival, divisé en deux ventricules, La Place des Arts et La Casa. C’est à l’inauguration de celle-ci que notre première journée commence.
© Jeremie Piasecki

« Prendre soin et lutter pour »

Nommé « La Casa » pour que chacun.e s’y sente chez soi, ce nouvel espace a été imaginé et conçu de connivence entre les deux piliers de l’événement, à savoir Solidaris et la FGTB. L’objectif ? Prôner la mixité des genres, des cultures et des horizons et « décloisonner pour faire bouger les mentalités » créant ainsi des convergences générationnelles et sociétales. En somme, prendre soin de nos acquis (de la démocratie pour tous.tes, de notre système de santé, des femmes, du vivant, etc) et lutter pour ne plus nous contenter d’être dans une position défensive, continuer d’avancer ensemble sur des chemins difficiles, créer, à nouveau, de réelles perspectives et une osmose sociale où nous nous soutenons les un.e.s, les autres. Dans cette optique et tout au long du week-end, s’y dérouleront débats, prestations d’arts de rue et autres animations.

C’est ainsi que nous découvrons NENA SANCHEZ, une artiste qui se défini elle-même : « Hispano folk pop mélancolique et engagée ». La musique pour refuge, elle nous emmène dans sa révolution musicale accompagnée par Moh Dzi et Antoine Dawans (respectivement à la guitare et à la trompette).

© Jeremie Piasecki

Quelques accords de piano et MENTISSA apparait Place des Arts en interprétant « Paris – Bruxelles ». Un choix judicieux pour une artiste belge qui a vu sa carrière décoller en France. Si elle a seulement quelques dates « à la maison » pour nous faire découvrir son album « La Vingtaine », elle ne laisse pas passer l’occasion de nous immerger dans son univers. Des textes, à fleur de peau, empreints d’une sensibilité qui transperce chaque modulation de sa voix.

© Jeremie Piasecki

Côté Plage, nous accueillons ALOISE SAUVAGE. Sa souplesse n’a d’égale que la finesse avec laquelle elle place ses mots sur des beats puissants. Inarêtable, elle maîtrise pleinement la scène et fait planer le public à grands coups de chorégraphies élaborées et de voltiges.

© Sebastien Wine. © Jeremie Piasecki

La journée avance et à 19H50, c’est CAMILLE LELLOUCHE qui prend le relais. Avec un répertoire aussi varié que sa carrière, l’artiste passe d’une ambiance tantôt un peu soul et RnB, tantôt pop, tantôt plus classique. Le tout dans une atmosphère de partage et d’amour qui lui va si bien.

© Jeremie Piasecki

Qu’est-ce qu’un bon festival sans rebondissements ? Nous retrouvons ensuite JUICY : un duo de bruxelloises qui ne manque pas de ressort ! Elles transcendent la foule et la renvoie direction les années 90 et leurs consonances électro/hip-hop. Si nous avons déjà eu l’occasion de les croiser au détour de quelques événements cet été, les revoir est toujours un plaisir.

© Sebastien Wine

Alors que la nuit tombe sur le site d’Ecolys, sur la scène Place des Arts les lumières s’allument et « Ça commence ». Authentique et fidèle à cette énergie qui la caractérise, voici ZAZIE. Tête d’affiche de cette première journée et grandement attendue par ses fans, l’auteure-compositrice-interprète nous présente quelques titres de son 11ème album « AILE-P » mais nous offre aussi ses incontournables.

© Sebastien Wine © Jeremie Piasecki

Une magnifique conclusion pour nous, mais les plus infatigables pouvaient compter sur THE MAGICIAN et ses compositions pour venir à bout de leurs dernières forces ! De notre côté, nous reprenons la route avec de la musique plein les oreilles et moins de boue sur nos chaussures que ce qu’on ne craignait grâce à tout ce qu’a mis en place l’organisation (dont on vous parlera demain).

Retrouvez toutes les photos du jour juste ICI

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