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Avant d’entamer la lecture de cette interview [En Catimini], permettez-nous de vous mettre dans un contexte propice à la découverte. Dernier jour du Park Rock, le soleil réchauffe les festivaliers et l’ambiance monte doucement. Deux groupes sont déjà passés sur scène et alors que le troisième prend place, on ne s’attend absolument pas à ce qui va suivre. Si on connaît le festival pour ses programmations sans faute, il parvient toujours à nous surprendre par la qualité des artistes qu’il accueille ! La basse et la guitare s’accordent, la batterie se règle et la voix s’échauffe, ce qui se prépare s’avéra être LA découverte coup de coeur du week-end. Cellar Twins se donne à fond, un véritable shot de dopamine. Un détour par le merchandising (obligatoire pour votre bourlingueuse) et une rapide conversation plus tard, nous voici bonne compagnie.

Quelles sont les origines du groupe ? Pourquoi Cellar Twins ?

Jeff :  » À la base, il y a pratiquement 10 ans, c’était moi avec un précédent batteur. On avait un groupe mais qui était beaucoup plus axé pop et chanson française. On a voulu diverger vers quelque chose de plus rock et on a commencé comme ça, juste nous deux dans la cave de ses parents. D’où le nom CELLAR TWINS. »

© Jeremie Piasecki

Vous avez fait une tournée européenne ? Dites-nous tout !

Elodie : « Aux mois de mai et juin, on a fait 8 dates avec Maggie Lindemann. C’est une artiste américaine très connue aux Etats-Unis mais aussi en Angleterre. Sur toutes les dates, il n’y en avait qu’une qui n’était pas sold-out. On est passé par Londres, Birmingham, Manchester, Milan, Zurich, Bruxelles, Amsterdam et Paris où on a joué au Moulin Rouge. C’était une expérience incroyable. On s’est aussi super bien entendu avec le deuxième groupe BSD. On a vraiment enchaîné les dates, pris nos voitures et taillé la route. A refaire ! »

© Jeremie Piasecki

Et la prochaine étape de votre voyage ? A quoi pouvons-nous nous attendre ?

Elodie :  » Peut-être une signature avec un label ? On regarde à plein de choses. On a un album qui sort en novembre, des clips bientôt, une tournée en Angleterre en février, quelques dates en Belgique. On a pas mal de petits trucs à venir. »

Et cet album qui est en préparation, vous pouvez nous en dire plus ?

Carl: « On est en pleine période de composition, on compose énormément depuis quelque temps avec Jeff. On commence souvent par les riffs de guitare et là, on travaille sur les paroles. On cherche des thèmes, on essaie de parler de vrai. De choses qui nous arrivent ou que l’on a vécu pendant la tournée. Ces trois dernières semaines, on a écrit 4-5 morceaux. Comme le disait Elodie, on va potentiellement être signé et c’est important de proposer au label un véritable contenu. »

Jeff:  » On veut avoir un vrai catalogue, pouvoir montrer ce qu’on veut faire et vers où on veut se diriger. »

© Jeremie Piasecki

Les prochaines dates où on peut vous voir en Belgique ?

Elodie : « Le 15 septembre à l’Entrepôt à Arlon avec Fallen Lillies, le 06 octobre au Belvédère à Namur. Là, c’est vraiment notre date à nous, on headline le show et on jouera plus longtemps. On aura Chaos Bay avec nous, un groupe allemand excellent. Puis on a le 04 novembre au Zik Zak à Ittre avec Lord Of The Lost ,qui a fait l’Eurovision pour l’Allemagne, mais c’est déjà sold-out. Ensuite, on part en Angleterre donc pour la Belgique, c’est vraiment les dernières occasions. »

On termine déjà et avec toujours la même question : si vous deviez vous définir en seul mot ?

Elodie, du tac au tac : « Différents. Bam! » « On nous demande toujours de nous mettre dans une case mais on ne rentre pas dans une case parce qu’on a énormément d’influences. C’est super important pour nous d’avoir une identité sonore. On veut pouvoir prendre tout ce qui nous intéresse mais rester différents. Pouvoir ressortir. Par exemple, on peut reconnaître la voix de Carl, on a plein de touches particulières dans les choses qui vont venir. On peut pas nous définir simplement, donc oui différents. »

© Jeremie Piasecki

Et c’est mission accomplie, tant décrire ce que Cellar Twins partage fut compliqué pour votre chroniqueuse. Un clair-obscur maîtrisé où se mêlent textes pénétrants et instrus percutantes (à moins que ça ne soit l’inverse), le tout relié par la passion qui semble faire vibrer sur une seule et même fréquence les 4 musiciens. Si vous pouvez les découvrir en streaming, on vous conseillera grandement de ne pas vous y limiter et de les découvrir en live. Nous, on ne va pas s’en priver !

D’ici là, on vous laisse avec leur tout dernier clip, un avant-gout de qualité réalisé pendant leur tournée, rien que ça !

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