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Après une première soirée forte en émotion et une nuit trop courte, c’est avec des petits yeux que nous arrivons sur le festival. Heureusement, on peut compter sur ALDEBERT pour nous réveiller et nous mettre en jambes. C’est testé et approuvé, il est plus efficace que le meilleur des café ! Il dégage une énergie folle et ses chaussures à roulettes nous font mourir de rire. Non seulement il saute partout mais voilà qu’il roule d’un bout à l’autre de la scène de l’Esplanade. Petits et grands sont ravis de découvrir « Enfantillages 4 » en live et redécouvrir les opus précédents avec, en cette veille de rentrée scolaire, toutes les bonnes astuces « Pour louper l’école ».

© Jeremie Piasecki

Quelques heures plus tard, FLÈCHE LOVE monte sur les mêmes planches mais dans une ambiance bien différente. Elle nous offre une véritable expérience auditive, toute en rythme, toute en vibration mais par-dessus tout… Toute en puissance vocale ! On ne se décide pas entre la qualifiée comme psychédélique ou envoutante. Il vous faudra aller l’écouter pour décider par vous-même.

© Jérémie Piasecki

Côté Théâtre de Verdure, c’est une étoile montante qui découvre ensuite Les Solidarités. RORI passe de l’anglais au français et semble être dans son monde, dans sa bulle. Notre chance est que, de titres en titres, elle finit par englober tout le public. On la sens authentique, naturelle et sans faux-semblant. En parfait raccord avec la brise qui souffle sur Namur, elle est rafraîchissante.

© Sébastien Wine

Un trio bruxellois monte sur scène en courant et sous les acclamations de leurs fans. L’OR DU COMMUN, fort de 10 années de festivals et de 4 albums, nous livre comme à son habitude une prestation 5 étoiles. Nous n’avons pas vu le temps passer si bien qu’il fut rapidement temps pour nous de nous diriger côté Urban pour découvrir un rappeur venu de Bruxelles, lui aussi, EDDY APE et son flow cool et nonchalant. Avec un univers musical qui lui est propre, entre trap, soul et variété française, le jeune artiste séduit tout le village.

© Jérémie Piasecki / © Sébastien Wine / © Jérémie Piasecki

POUPIE arrive une veste de moto sur le dos alors que c’est nous qui aurions dû nous préparer à recevoir un choc. Partout ça chante, ça danse, ça bouge ! C’est vivant et c’est fou ce que ça fait du bien. À votre avis, qu’est-ce qui brillait le plus : les strass de son micro ou les yeux des festivaliers ?

Vert, j’espère… Et apparemment EDDY DE PRETTO aussi ! Nous vous avions déjà dit qu’il avait peint en vert son décor et cet avant-dernier concert de sa tournée de festival ne déroge pas à la règle. Devant lui, le public crie son nom et ce, même depuis le haut de la grande roue.

© Jérémie Piasecki

Si le ciel est couvert, un coin de bleu semble pourtant s’y dévoiler quand la chevelure de DORIA D apparaît sur scène. Nous avons déjà eu l’occasion de vous parler d’elle à de nombreuses reprises, tant elle s’est produit partout cet été et le précédent. Mais cette fois, petite surprise non négligeable, sa prestation est entièrement signée par la talentueuse Cindy ! De quoi harmoniser toujours plus cette ambiance propre au partage qu’installe l’artiste.

© Sébastien Wine / © Jérémie Piasecki

De retour devant l’Esplanade, BENJAMIN BIOLAY vient nous présenter son dernier « Grand Prix ». Album qu’il a écrit dans une précipitation tout à fait volontaire, pour vivre et transmettre par son biais, l’adrénaline et l’exaltation ressentie après une course.

© Jérémie Piasecki

À l’opposé de là, PEET (que nous vous avions déjà présenté à Dour) revient se livrer sur l’Urban Stage. Toujours accompagné de son groupe le 77, il enflamme le village avec son nouvel album solo « Mignon ». Un show intense et électrique avec une petite visite surprise de SWING ( ODC ), le public s’embrase et pogote à chaque titre. 

© Sébastien Wine / © Jérémie Piasecki

Au Théâtre de Verdure, IMEN ES s’apprête à prendre place sous les projecteurs. Savez-vous ce qui se passe quand plus 4500 personnes patientent avec de la variété française en ambiance sonore ? Nous oui et Namur aussi ! Alors qu’arrive le refrain de Sensualité (par Axelle Red), la foule s’improvise chorale et nous offre un moment magique de partage en chantant tous à l’unisson. Eh oui, aux Solidarités, le public se chauffe tout seul ! Si bien que quand la jeune chanteuse française arrive sur quelques notes de piano, la foule est déjà en délire.

Dernière transition vers l’Esplanade du jour où se produit ensuite CLARA LUCIANI, nous en profitons pour nous éclipser pour regagner notre Bourlingueur-mobile. Prochain arrêt? Nos oreillers.

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