Il est 13h quand nous arrivons sur le festival, juste à temps pour NERLOCK qui a la lourde tâche d’ouvrir les hostilités sur l’Urban Stage pour cette dernière journée de concerts. Entre dancehall et reggae, sa musique est présente depuis quelques années maintenant sur la scène hip-hop belge et fait voyager les festivaliers vers de « Nouveaux Horizons » ( d’où le nom de son premier EP).
On enchaine sans attendre avec le jeune trio de « Cœur Sombre » : NARKO T. Originaire de la région namuroise, NKT bombarde le Village à coup de punchlines percutantes et de prod drill. À rajouter d’urgence dans votre playlist !
Nous prenons ensuite la direction de l’Esplanade pour retrouver DELTA que vous connaissez déjà plutôt bien si vous avez suivi nos bourlingages estivaux. Si ce n’est pas le cas, il n’est jamais trop tard pour :
- Venir vous rattraper en passant par ici
- Venir découvrir notre interview [EN CATIMINI], disponible ici-même (dès le 21/09).
- Venir les voir pour leur premier Cirque Royal le 15 octobre prochain.
Si le Théâtre de Verdure a vu passer bon nombre d’étoiles en devenir, la plus rayonnante d’entre elles est notre coup de coeur du week-end : LUBIANA ! Si le soleil brille au-dessus des festivaliers, avec sa voix envoûtante et son timbre transcendant, elle irradie bien plus encore.
BOA JOO a sillonné les plus grands festivals belges durant tout l’été et nous la retrouvons sur l’Urban Stage des Solidarités qui accueille un public plus éclectique qu’à son habitude. Des textes, brutes et tranchants, contrastants avec sa voix douce, la rappeuse et chanteuse bruxelloise dévoile son premier EP « SERENADE ». Les festivaliers sont conquis !
PIERRE DE MAERE monte sur scène dans une tenue haute en couleur. Originaire de Uccle, le jeune chanteur imagine et crée un univers qui lui est propre. On sent chez lui une volonté de s’affirmer et une créativité qui ne demande qu’à s’épanouir pleinement.
Un air d’harmonica résonne et tous les visages se tournent vers l’Esplanade pour y découvrir… un palmier ? Aussi étrange que ça puisse paraître, on oublie rapidement la présence de l’arbre quand CHRISTOPHE MAÉ prend place sous ses feuilles. Les acclamations ne se calment que lorsque l’artiste entame son fameux : « Belle Demoiselle ». Et oui, voilà 15 ans que son premier album est sorti ! Ça ne nous rajeunit pas mais quel bonheur de pouvoir à nouveau entendre des morceaux emblématiques comme « On s’attache » ou « C’est ma terre » en Live.
Quelques notes suffisent à YOUSSEF SWATT’S pour embarquer le public de l’Urban Village. Des textes forts, introspectifs et engagés, notre coup de coeur rap du festival nous interprète les meilleurs titres de son nouvel album « Pour que les étoiles brillent ». La foule frissonne et s’envole dans son univers musical.
Pour nous parler de « Ces jours presque oubliés », CALI déboule au Théâtre de Verdure. Toujours aussi joueur, aussi fou et aussi aimant, il s’éclate sur tant sur les planches que dans le public. Véritable électron libre, rien ne semble pouvoir l’arrêter et on adore ça. Lors de sa conférence de presse, un peu plutôt dans la journée, il nous confie être admiratif de Mick Jagger et de sa fougue. Après l’avoir vu sur scène, on vous l’assure, il n’a rien à lui envier !
Quand c’est au tour de GAÉTAN ROUSSEL de faire chanter le public, nous nous interrogeons quelques instants sur son décor aux « ¿ » suspendus. Le mystère restera complet car rien ne comptait plus que de profiter de l’instant. De ses compositions solo aux morceaux les plus connus de Louise Attaque, dont il est le chanteur, il fait hurler et danser la foule qui en redemande.
Nous arrivons déjà au dernier concert de cette fabuleuse édition 2022 des Solidarités. Et si clôturer un événement de cette envergure n’est pas une mince affaire, BERNARD LAVILLIERS relève le défi et le remporte haut la main !
Si, tout comme nous, vous avez hâte de revenir en 2023 voici déjà quelques informations importantes :
- Le festival se déroulera, comme toujours, le dernier week-end du mois d’août.
- Des travaux débuteront bientôt pour offrir au site le coup de neuf qu’il mérite, le festival va donc déménager à Belgrade le temps de ses rénovations.
Nous tenons à remercier l’organisation de nous avoir reçu si chaleureusement cette année encore. Nous savons qu’avec un total de 52 000 festivaliers, chaque détail compte et le fait que nous soyons toujours si bien accueilli prouve que le festival porte bien son nom. Nous faisons une mention spéciale à une personne qui l’est tout autant : Nicky ! Volant à notre secours ou gardant sur nous un oeil bienveillant, elle ne porte pas de cap mais elle la super héroïne de toute l’équipe presse.